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Reportage (Vidéo)

Reportage (Vidéo)
Image d'illustration

Boucherie à Meaurain ; Un massacre non élucidé

!!! Images et vidéos qui peuvent heurter les âmes sensibles !!!

L'horreur, c'est ce qu'a vécu Yveline Caufriez, un matin de janvier 2019. La mère de famille, qui était seule au moment de la découverte des cadavres, a été confrontée à des images d'une telle violence que celles-ci, plus d'un an après, hantent encore ses nuits. Des assasinats qui sont à ce jour toujours impunis, les criminels sont toujours en liberté.

Les faits ont été commis le 19 janvier à Meaurain, un petit village situé dans les Honnelles près de la frontière franco-belge.

C'est en ouvrant le box où se trouvaient Faro et Boutchou, qu'Yveline Caufriez qui heureusement n'était pas accompagnée de ses enfants, a dû faire face à une scène digne d'un film d'Hitchcock. Son cheval et son poney étaient allongés sur la paille rougie par le sang des deux bêtes égorgées. Ces animaux qui faisaient partie intégrante de la famille avaient été, durant la nuit ou le début de matinée, excécutés de façon horrible. En effet, selon les constations faites sur place, les auteurs qui s'étaient introduits dans la propriété puis dans le box des chevaux, ont agi avec détermination et cruauté. Sans entrer dans de morbides détails ; Faro, le cheval et Boutchou le poney, qui ont dû dans les premiers instants se réjouir de cette visite, qui ne se sont aucunement méfiés de ces inconnus, ont eu leur gorge lacérée par une arme tranchante. Ce couteau qui devait avoir une lame assez longue et accérée n'a malheureusement pas été retrouvé. Les deux chevaux ont ensuite été "balladés" à l'intérieur du box, le temps que leur sang s'écoule, qu'ils s'affallent sur le sol avant de mourir d'une lente agonie. Cette méthode de mise à mort n'est pas donnée à tout le monde ; il est donc légitime de penser que les coupables de cette boucherie sont des personnes évoluants dans un milieu où il est habituel de saigner un animal ; des bouchers et/ou des chasseurs.

A celà s'ajoute un évènement marquant qui a lieu peu de temps avant les crimes.

Boucherie à Meaurain

Yveline Caufriez, la propriétaire de Faro et Boutchou, qui louait une prairie où les deux chevaux séjournaient, avait déjà eu quelques altercations avec un groupe de chasseurs. En période de chasse, elle s'était à de nombreuses reprises confrontée à ses hommes armés, qui non seulement ne respectaient pas les élémentaires règles de sécurité mais aussi qui n'hésitaient pas à traverser les propriétés privées. Ceci afin de poursuivre un animal traqué ou de récupérer les bêtes qu'ils avaient abattues. Barrières et clôtures n'étant pour eux nullement des obstacles, les premières étaient déplacées et les deuxièmes étaient coupées. Et c'est suite à une battue organisée non loin de sa prairie que la mère de famille fut prévenue que ses deux chevaux dont l'un pesait plus d'une tonne, s'étaient retrouvés sur la route. Yveline Caufriez, après avoir ramené les deux chevaux en prairie, constata que les clôtures censées empêcher les animaux de quitter les lieux avaient été sectionnées. Elle s'imagina le déroulement des faits ; le poney, appeuré par les détonations avait dû fuir suivi de la jument qui depuis son adoption était sa protectrice.

Suite à cette événement qui aurait pu engendrer un accident grave, elle alerta le bourgmestre de la localité. Le responsable politique, qui pris conscience que la situation ne pouvait perdurer, convoqua les deux groupes de chasse qui sévissaient dans la région, l'un français, l'autre belge afin de notifier aux chasseurs le respect des lois et des biens. Il ne fallut pas attendre longtemps avant qu'Yveline Caufriez découvre Faro et Boutchou dans une mare de sang.

L'enquête qui s'ensuivit, vite étouffée, au point que le dossier qui est passé de parquet en parquet semble finalement s'être évanoui, n'a donné aucune piste valable. Ce qui est aisément compréhensible, vu le manque d'envie et de moyens déployés afin de trouver les criminels ainsi que le commanditaire. Des personnes qui, vu la configuration des lieux et le timing sont de toute évidence originaires de la région.

L'affaire a été largement couverte médiatiquement ainsi qu'un Reportage (Ames sensibles s'abstenir)  a été réalisé par Didier Wirickx. Malgré cela, justice n'a toujours pas été rendue.

Yveline Caufriez, est toujours à la recherche des meurtriers de Faro et Boutchou. Et nous espérons tous qu'une personne qui a des informations osera sortir du silence car les coupables doivent être condamnés pour ces crimes.

 

Didier Wirickx

 

Thèmes :Actualités, Vidéos, Bien-être animal